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Salaire minimum à 15$ l’heure 
 
Deux campagnes revendiquant un salaire minimum à 15$ l’heure sont actuellement menées au Québec, en plus des acteurs qui produisent des analyses :
 
      La campagne Minimum 15 (FTQ)       La campagne 5-10-15 (Coll. Québec sans pauvreté, CSD, CSN, CSQ, FDNS)       L’IRIS       L’Observatoire de la pauvreté et des inégalités au Québec La documentation
 
Voici les liens qui vous renvoient vers la documentation : 
 
        http://minimum15.quebec/ (site internet)        http://minimum15.quebec/site/assets/files/1050/argumentaire_minimum15_octobre-2016.pdf(argumentaire)         http://cinqdixquinze.org/ (site internet – argumentaire en page principale)         http://iris-recherche.qc.ca/publications/salaire-minimum (étude complète)         http://www.pauvrete.qc.ca/document/sondage-sm-2016/ (sondage bas-salariés)         http://www.pauvrete.qc.ca/document/formation_sm/ (formation complète) *Pour la formation de l’Observatoire, il faut descendre au bas de la page pour aller chercher tous les outils : guide d’animation, présentation powerpoint, jeu-questionnaire (qui agit comme argumentaire synthétisé), conférence youtube. 
 
 
Synthèse des arguments sur la hausse du salaire minimum
 
CONTRE :
 
Ici-bas, nous proposons quelques grands arguments rencontrés dans la documentation (pour et contre). Les arguments « contre » sont d’abord présentés puisque les arguments « pour » se placent généralement réaction à ceux-ci. 
 
        L’écart entre le salaire minimum et le salaire viable calculé par l’IRIS (+/- 15$) est trop dur à absorber pour les milieux avec beaucoup de bas salariés (commerce de détail, restauration, etc.)  
        Une augmentation du ratio « salaire minimum/salaire moyen » au-delà de 50% produit  du chômage massivement (au Québec, notre ratio tourne autour de 47%)  
        À l’ère de la technologique, les entreprises vont remplacer les employés   
        Décroissance d’embauches et d’heures travaillées : on écarte les bas salariés du marché du travail au bout du compte  
        Mise en péril des petites et moyennes entreprises (PME)  
        La hausse du salaire minimum produira une augmentation des prix  
        Les salariés mieux payés vont également revendiquer des augmentations   
        L’argent de la hausse sera renvoyé en impôts (pour les bas salariés)  
        Les emplois au salaire minimum sont occupés par des étudiants vivant chez leurs parents  
        On pousse les jeunes au décrochage  
POUR :
 
        La hausse proposée actuellement rehausse le pouvoir d’achat au niveau de celui de la fin des années 70, après quoi les bas salariés se sont en réalité appauvris en dollars constants.   
        50% des québécois(e)s rémunéré(e)s au salaire minimum ne sont PAS aux études. 58% des québécois(e)s rémunéré(e)s au salaire minimum sont des femmes. 455 500 de personnes travaillent au mieux à 10% de plus que le salaire minimum, comptant pour 13% de tous les salarié(e)s québécois(e)s. Plus d’un million de personnes travaillent à 15$ de l’heure ou moins.  
        L’IRIS a calculé qu’un salaire viable, au Québec, devrait s’élever à 15$ l’heure. Le salaire viable est un indice de salaire permettant de sortir les gens de la pauvreté, basé sur des paniers de consommations locaux, partout au Québec.  
        Selon l'IRÉC (Institut de recherche en économie contemporaine), 13 des 27 pays de l'OCDE qui se sont dotés de lois sur le salaire minimum avaient des ratios « salaire minimum/salaire moyen » plus élevés qu'au Québec, certains d’entre eux dépassant de beaucoup les supposés seuils catastrophes.  
        Une certaine tranche de salaires au-dessus du salaire minimum sera revue à a hausse (autour de 20%). Plus on chemine vers les hauts salaires, plus cet impact diminue.  Il y a donc réduction des inégalités  de revenu.  
         Les entreprises sont gagnantes en réduisant leur roulement de personnel, en améliorant leur image de marque et en favorisant une meilleure ambiance de travail.    
        Sur le plan des pertes d’emplois potentiels, tout le monde réfère à l’ISQ : « Dans une note de 2011, l'Institut constate une croissance ininterrompue du taux du salaire minimum entre 2001 et 2010. Cette croissance se fait parallèlement à une augmentation quasi continue de l'emploi salarié total, et ce, malgré les trois fortes hausses successives de la fin des années 2000 » (Minimum 15, p. 20). Il en va de même pour les emplois se situant au-dessus du salaire minimum. Aucune perte n’a été enregistrée. On réfère à des études menées sur le milieu de la restauration à San José, où une forte hausse du salaire minimum a récemment eu lieu. Les résultats confirment que la hausse n’a pas d’impact négatif sur l’emploi, dans un milieu où les prédictions tendent à être pessimistes à cause du fort pourcentage de bas salariés.  
        S’il est vrai qu’une hausse des prix peut généralement suivre une hausse de salaire minimum, elle ne peut jamais équivaloir, même de près, à la hausse du salaire minimum, notamment parce que les salaires ne constituent qu’une part des coûts de l’entreprise. L’IRIS prévoit une hausse des prix d’environ 5% en restauration, là où l’impact devrait être le plus grand. Avec une hausse du salaire minimum de 40%, la marge de gain pour les bas salariés demeure de 35%.   
        Le taux de fermetures des PME n'a pas augmenté malgré la hausse du salaire minimum dans les récentes années. On peut même constater une baisse du taux de fermetures des très petites entreprises en moment de hausse de salaire minimum, pour 2 raisons: 1) les salariés qui bénéficient d’une hausse du salaire minimum dépensent localement; 2)           les entreprises naissant en période de hausse adoptent des modèles d'affaires plus solides et prévoyant.   
Ce ne sont là que quelques grandes lignes que l’on retrouve dans la documentation. En somme, nous pouvons résumer en disant que les catastrophes prévues par les détracteurs de la hausse du salaire minimum (sur l’emploi, les prix et les entreprises) ne se confirment pas dans les récentes analyses mesurant les impacts de hausses du salaire minimum, au Québec et ailleurs.