ÉVÉNEMENTS
GALA DES PRIX STOP PAUVRETÉ
Journée mondiale de la Justice sociale (20 février)
Revue de presse du Gala STOP Pauvreté du 20 février 2018
Communiqué - bilan « 12IÈME GALA DE REMISE DES PRIX STOP PAUVRETÉ : BILAN DE L’ACTIVIT TENUE LE 20 FÉVRIER 2018 À L’HÔTEL DE VILLE DE GRANBY »
La solidarité récompensée grâce au Gala Stop Pauvreté
Gala STOP Pauvreté : souligner de grandes actions passées sous silence
LE GASP REMET SES PRIX STOP PAUVRETÉ
Des honneurs bien mérités pour trois lauréats lors du Gala STOP Pauvreté
Visionnez également l’album photos sur Facebook
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La justice sociale se définit comme une construction morale et politique qui vise à l'égalité des droits et à la solidarité collective. En 2006, le GASP a initié la remise de deux prix honorifiques, soit le prix GASP, pour souligner les actions d’un individu, et la Mention Spéciale pour relever les initiatives d’une collectivité. En 2014, un nouveau prix s'est ajouté pour mettre en lumière des gestes posés par des jeunes, soit le Prix GASP/Atelier 19 Jeunesse. |
Cette activité de reconnaissance était jusqu'en 2014 organisée dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté (17 octobre). Le comité STOP Pauvreté a décidé cette année-là de dissocier les deux activités organisées le 17 octobre, soit la marche STOP Pauvreté et le gala de remise de prix. Sous le nouveau nom de GALA DES PRIX STOP PAUVRETÉ, cette activité sera dorénavant intégrée à la Journée mondiale de la Justice sociale (autour du 20 février) afin d'accroître la visibilité de cette activité et de souligner à juste titre l'implication de ces personnes et ces groupes qui ont contribué à l'amélioration des conditions de vie des personnes appauvries ou exclues socialement.
Le Comité STOP PAUVRETÉ rattaché au Groupe actions solutions pauvreté (GASP) tenait ainsi, le 20 février 2015, une première activité publique afin de souligner à Granby la Journée mondiale de la Justice sociale.
Vous trouverez sur cette page :
1) Mise en contexte
2) Registre des lauréats depuis 2006
3) Activité du 20 février 2017
4) Activité du 19 février 2016 : Gala de remise des Prix GASP, de la Mention spéciale et du Prix GASP Jeunesse
5) Activité du 20 février 2015
1) Mise en contexte
Cette journée fut proclamée en 2008 par les Nations-Unies afin de rappeler à tous que les gouvernements engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités.
Malgré que nous vivions dans une société riche, nous constatons qu’il y a encore beaucoup de travail sur la table afin d’éviter la croissance des inégalités sociales. Plus d’un million de personnes vivent en situation de pauvreté au Québec, il s’agit de plus de 10 500 personnes en Haute-Yamaska.
Pour davantage d'information sur cette journée thématique :
Lien vers la page de l'ONU : Journée mondiale de la justice sociale
Lien vers la page de Journée mondiale.com sur cette journée
Les Prix STOP Pauvreté seront remis le vendredi 20 février 2018, de 17h à 19h (5 à 7), à l'Hôtel de ville de Granby . Un vin d'honneur et des fromages seront servis gratuitement.
Prix GASP (individu) :
Exemples de gestes posés :
- Un(e) bénévole de longue date dans un organisme, événement
- Une personne engagée personnellement dans la lutte à la pauvreté (idéalement, les actions doivent être posées bénévolement)
- Mobilisation ou sensibilisation (activité, communications, etc.)
- Don
Critères de sélection pour le Prix GASP (individu de la région de la Haute-Yamaska)
- Engagement personnel dans la lutte à la pauvreté en Haute-Yamaska
- Engagement de longue durée
- Impact sur les personnes en situation de pauvreté
- Les actions ont été posées sans rémunération
Mention spéciale (groupe, collectivité, entreprise, municipalité) de la région de la Haute-Yamaska :
Exemples de gestes posés :
- Une action concrète (don, soutien à un projet, etc.)
- Une activité de sensibilisation auprès de la population sur la pauvreté ou l’exclusion sociale réalisée en Haute-Yamaska
- Une aide directe contribuant à améliorant les conditions de vie
Critères de sélection pour la Mention spéciale :
- Action concrète qui contribue à améliorer les conditions de vie
- Sensibilisation auprès de la population
- Organisation ou soutien à un projet ou organismes
- Impact direct sur la population
N.B. Le récipiendaire reçoit la mention spéciale pour une durée d’un an et l’année suivante, elle est remise à un autre gagnant. Il y a donc transmission de la Mention spéciale.
Prix GASP Jeunesse (moins de 25 ans de la région de la Haute-Yamaska) :
Exemples de gestes posés :
- Un(e) jeune qui s’est impliqué dans un organisme
- Un geste concret pour des gens dans le besoin
- Un(e) jeune qui a initié une action de solidarité
Critères pour le Prix GASP Jeunesse :
- Action concrète qui contribue à améliorer les conditions de vie
- Avoir moins de 25 ans
- Sensibilisation auprès de la population
- Mobilisation d’autres jeunes, adultes ou groupes
- Implication dans un organisme, bénévolat ou campagne de dons
- Les actions ont été posées sans rémunération et idéalement de façon volontaire
Consultez notre revue de presse, nos communiqués et nos rapports d'activités pour connaître le détail des activités antérieures réalisées par ce comité.
Merci au comité organisateur de la STOP Pauvreté, aux collaborateurs et aux nombreux bénévoles !
2) Registre des récipiendaires des Prix STOP Pauvreté
3) Bilan de l'activité du 20 février 2017
Bilan détaillé du Gala des prix STOP Pauvreté du 20 février 2017
Article « L'engagement des gens de l'ombre souligné », paru dans la Voix de l'Est.
Article « Remise des prix STOP pauvreté » paru dans le fil d'actualités de M105.
Photos du Gala de remise de prix 2017 sur le compte Facebook du GASP.
Témoignages recueillis lors du Gala 2017 :
« Le bénévolat fait partie de ma vie. Ça me rend heureuse d'aider. Je me dis qu'aider une seule personne revient à aider une génération », a confié Mumtaz Abbassi, récipiendaire du Prix Jeunesse GASP/Atelier 19 2017.
«Je crois qu'il est important de souligner l'implication de gens qui font preuve d'humanité et de compassion. Ce sont souvent des gens qui travaillent dans l'ombre et rare est le moment où on peut récompenser ces gestes qui améliorent notre environnement collectif», a souligné le député de Shefford, Pierre Breton.
Même son de cloche du côté de François Lemay, qui représentait le député de Granby, François Bonnardel. «Il est important de mettre en lumière ce que nos concitoyens accomplissent pour les leurs», a-t-il indiqué.
« Ç'a été vraiment difficile prendre une décision finale. Plusieurs personnes méritaient de gagner et auraient avantage à s'inscrire l'année prochaine », a indiqué l'un des membres du comité de sélection, M. Samuel Gosselin, conseiller au développement de la ruralité et de l'agroalimentaire de la MRC de la Haute-Yamaska.
Communiqué du GASP (3 février 2017) « LUTTE À LA PAUVRETÉ : Encourager l’engagement des gens d’ici »
Articles parus à propos deu Gala des prix STOP Pauvreté 2017
« Les prix « STOP pauvreté » remis le 20 février » paru dans La Voix de l'Est.
« Prix STOP pauvreté: le GASP à la recherche de candidats », paru dans Le Plus.
« Lancement de candidatures pour les Prix stop pauvreté », paru dans Granby Express.
Bilan détaillé du Gala des prix STOP Pauvreté du 20 février 2017
Article « L'engagement des gens de l'ombre souligné », paru dans la Voix de l'Est.
Article « Remise des prix STOP pauvreté » paru dans le fil d'actualités de M105.
Photos du Gala de remise de prix 2017 sur le compte Facebook du GASP.
Témoignages recueillis lors du Gala 2017 :
« Le bénévolat fait partie de ma vie. Ça me rend heureuse d'aider. Je me dis qu'aider une seule personne revient à aider une génération », a confié Mumtaz Abbassi, récipiendaire du Prix Jeunesse GASP/Atelier 19 2017.
«Je crois qu'il est important de souligner l'implication de gens qui font preuve d'humanité et de compassion. Ce sont souvent des gens qui travaillent dans l'ombre et rare est le moment où on peut récompenser ces gestes qui améliorent notre environnement collectif», a souligné le député de Shefford, Pierre Breton.
Même son de cloche du côté de François Lemay, qui représentait le député de Granby, François Bonnardel. «Il est important de mettre en lumière ce que nos concitoyens accomplissent pour les leurs», a-t-il indiqué.
« Ç'a été vraiment difficile prendre une décision finale. Plusieurs personnes méritaient de gagner et auraient avantage à s'inscrire l'année prochaine », a indiqué l'un des membres du comité de sélection, M. Samuel Gosselin, conseiller au développement de la ruralité et de l'agroalimentaire de la MRC de la Haute-Yamaska.
Communiqué du GASP (3 février 2017) « LUTTE À LA PAUVRETÉ : Encourager l’engagement des gens d’ici »
Articles parus à propos deu Gala des prix STOP Pauvreté 2017
« Les prix « STOP pauvreté » remis le 20 février » paru dans La Voix de l'Est.
« Prix STOP pauvreté: le GASP à la recherche de candidats », paru dans Le Plus.
« Lancement de candidatures pour les Prix stop pauvreté », paru dans Granby Express.
4) Activité du 19 février 2016
Bravo aux lauréats 2015-2016
5) Activité du 20 février 2015
Le Comité Stop pauvreté, rattaché au GASP, organisait pour la première fois, le 20 février 2015, une activité afin de souligner localement la Journée mondiale de la Justice sociale. Ce comité organisait déjà une activité dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté , le 17 octobre, mais , devant la nécessité de multiplier les actions de sensibilisation liée à la pauvreté et à l'exclusion sociale, participer à cette journée est apparu comme incontournable.
L'activité publique organisée le 20 février 2015 à Granby a permis aux différentes personnes présentes d'échanger sur la fragilisation de notre système social, notamment sur son impact envers les plus démunis.
À l’aide d’un diaporama, la présentation suivie d’échanges a permis de mobiliser différents groupes et de présenter les observations des membres face à la tendance à l’appauvrissement de la classe moyenne et des moins nantis, et ce, malgré l’adoption, en 2002, de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Des échanges ont eu lieu au sujet des stratégies gouvernementales des dernières années, incluant les mesures d’austérité annoncées récemment, ayant pour effet d’effriter le filet social. L’artiste Sylvain Hamel a créé un dessin afin d’imager les craintes du comité.
Les acteurs présents à la conférence de presse ont appuyé la Campagne « Pour une société juste » du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Les représentants de plusieurs organismes communautaires membres du GASP, la CDC Haute-Yamaska, le CSSS Haute-Yamaska, la CSN, la FTQ, la TROCM, M. François Bonnardel, député provincial de Granby, M. Robert Riel, conseiller municipal de la ville de Granby et Edgar Villamarin, attaché politique du bureau du député fédéral, M. Réjean Genest, ont pris part aux discussions. Une belle couverture médiatique s’en est suivie avec trois articles parus.
Des témoignages qui parlent d’eux-mêmes :
« Ça fait huit ans que je suis à l'Assemblée nationale et huit ans plus tard, je ne pensais jamais qu'on en arriverait là [à propos des chiffres en Haute-Yamaska].
François Bonnardel, député de Granby
« La première base de la justice sociale c'est être capable de se loger. Je ne peux pas accepter une coupure des logements sociaux. J'en fais une priorité pour la municipalité».
Pascal Bonin, maire de Granby
Le GASP ainsi qu’un bon nombre de groupes issus de plusieurs milieux ont échangés sur les reculs importants en matière de solidarité ces dernières années. Bien qu’il y ait eu certaines avancées, notamment sur le plan des politiques familiales, nous observons une tendance à l’appauvrissement de la classe moyenne et des moins nantis, et ce, malgré l’adoption, en 2002, de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Nous craignons que la tendance actuelle visant l’amoindrissement de l’État n’aggrave davantage la situation. Par exemple, en misant progressivement sur le concept d’utilisateur-payeur (augmentation des tarifs des services de garde, d’Hydro-Québec, des primes d’assurance automobiles, des frais de scolarité, etc.), ce sont les classes moins favorisées qui en paieront davantage les frais. Ces mécanismes fiscaux creusent de plus en plus les inégalités sociales et créent une discrimination d’accès aux services par le revenu disponible. Avec des revenus moyens de 4 000$ de moins que dans l’ensemble de la Montérégie, les ménages de Granby auront plus de difficulté à essuyer les augmentations des tarifs. Il n’est pas étonnant de voir les travailleurs de plus en plus nombreux à demander l’aide des organismes communautaires en Haute-Yamaska.
La volonté de l’État de revoir les conditions de travail des travailleurs, tels que les salaires dans la fonction publique, vont également agir négativement sur le revenu de la classe moyenne tout en demandant un rendement supplémentaire. Par ailleurs, la révision de la taille de l’État (ex : projet de loi 10, coupures dans les CLD, à la SHQ, aux universités, modifications de l’aide sociale, etc.) pourrait engendrer du chômage en plus de restreindre l’aide aux plus démunis. Des coûts sociaux importants en frais judiciaires, médicaux et en services sociaux sont à prévoir. L’injection des sommes dans les services sociaux et de santé doivent être considérées comme des investissements et non des dépenses.
En cette Journée mondiale de la justice sociale, les acteurs présents à la conférence de presse ont appuyé la Campagne « Pour une société juste » du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Parmi les organisations présentes à cette activité, notons, plusieurs organismes communautaires membres du GASP, la CDC Haute-Yamaska, le CSSS Haute-Yamaska, la CSN, la FTQ, la TROCM, M. Bonnardel, député provincial de Granby, M. Robert Riel, conseiller municipal de la ville de Granby et Edgar Villamarin, attaché politique du bureau du député fédéral M. Réjean Genest.
Pour sa part, le GASP constate bien peu de progrès depuis l’adoption de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale et craint des pertes considérables dans la mouvance politique actuelle. Ainsi, pour le GASP une société plus juste doit inévitablement passer par le respect de l’engagement du gouvernement de combattre la pauvreté en agissant en cohérence avec celui-ci et en augmentant considérablement les moyens du futur Plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale, celui de 2010-2015 tirant à sa fin. Localement, plusieurs mesures concrètes pourraient permettre aux ménages à faible revenu de sortir de leur situation, notamment en doublant l’offre de logements sociaux et du programme de suppléments au logement (PSL), en augmentant le revenu des personnes à faible revenu (salaire minimum et aide sociale), en réduisant les critères d’admissibilité à l’aide sociale et en rehaussement le financement des organismes communautaires.
Revue de presse de l'activité du 20 février 2015 :
25 février 2015 - Journée mondiale de la justice sociale : Article « Pour une société plus juste : Le GASP appelle à la cohérence », paru dans Le Plus.
20 février 2015 - Journée mondiale de la justice sociale : Article « Craintes et inquiétudes au sein du GASP », paru dans GranbyExpress.
21 février 2015 - Journée mondiale de la justice sociale : Article « Une dénonciation à l’unisson des mesures d’austérité budgétaire gouvernementales », paru dans l'Écho de la Haute-Yamaska.
Le Comité Stop pauvreté, rattaché au GASP, organisait pour la première fois, le 20 février 2015, une activité afin de souligner localement la Journée mondiale de la Justice sociale. Ce comité organisait déjà une activité dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté , le 17 octobre, mais , devant la nécessité de multiplier les actions de sensibilisation liée à la pauvreté et à l'exclusion sociale, participer à cette journée est apparu comme incontournable.
L'activité publique organisée le 20 février 2015 à Granby a permis aux différentes personnes présentes d'échanger sur la fragilisation de notre système social, notamment sur son impact envers les plus démunis.
À l’aide d’un diaporama, la présentation suivie d’échanges a permis de mobiliser différents groupes et de présenter les observations des membres face à la tendance à l’appauvrissement de la classe moyenne et des moins nantis, et ce, malgré l’adoption, en 2002, de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Des échanges ont eu lieu au sujet des stratégies gouvernementales des dernières années, incluant les mesures d’austérité annoncées récemment, ayant pour effet d’effriter le filet social. L’artiste Sylvain Hamel a créé un dessin afin d’imager les craintes du comité.
Les acteurs présents à la conférence de presse ont appuyé la Campagne « Pour une société juste » du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Les représentants de plusieurs organismes communautaires membres du GASP, la CDC Haute-Yamaska, le CSSS Haute-Yamaska, la CSN, la FTQ, la TROCM, M. François Bonnardel, député provincial de Granby, M. Robert Riel, conseiller municipal de la ville de Granby et Edgar Villamarin, attaché politique du bureau du député fédéral, M. Réjean Genest, ont pris part aux discussions. Une belle couverture médiatique s’en est suivie avec trois articles parus.
Des témoignages qui parlent d’eux-mêmes :
« Ça fait huit ans que je suis à l'Assemblée nationale et huit ans plus tard, je ne pensais jamais qu'on en arriverait là [à propos des chiffres en Haute-Yamaska].
François Bonnardel, député de Granby
« La première base de la justice sociale c'est être capable de se loger. Je ne peux pas accepter une coupure des logements sociaux. J'en fais une priorité pour la municipalité».
Pascal Bonin, maire de Granby
Le GASP ainsi qu’un bon nombre de groupes issus de plusieurs milieux ont échangés sur les reculs importants en matière de solidarité ces dernières années. Bien qu’il y ait eu certaines avancées, notamment sur le plan des politiques familiales, nous observons une tendance à l’appauvrissement de la classe moyenne et des moins nantis, et ce, malgré l’adoption, en 2002, de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Nous craignons que la tendance actuelle visant l’amoindrissement de l’État n’aggrave davantage la situation. Par exemple, en misant progressivement sur le concept d’utilisateur-payeur (augmentation des tarifs des services de garde, d’Hydro-Québec, des primes d’assurance automobiles, des frais de scolarité, etc.), ce sont les classes moins favorisées qui en paieront davantage les frais. Ces mécanismes fiscaux creusent de plus en plus les inégalités sociales et créent une discrimination d’accès aux services par le revenu disponible. Avec des revenus moyens de 4 000$ de moins que dans l’ensemble de la Montérégie, les ménages de Granby auront plus de difficulté à essuyer les augmentations des tarifs. Il n’est pas étonnant de voir les travailleurs de plus en plus nombreux à demander l’aide des organismes communautaires en Haute-Yamaska.
La volonté de l’État de revoir les conditions de travail des travailleurs, tels que les salaires dans la fonction publique, vont également agir négativement sur le revenu de la classe moyenne tout en demandant un rendement supplémentaire. Par ailleurs, la révision de la taille de l’État (ex : projet de loi 10, coupures dans les CLD, à la SHQ, aux universités, modifications de l’aide sociale, etc.) pourrait engendrer du chômage en plus de restreindre l’aide aux plus démunis. Des coûts sociaux importants en frais judiciaires, médicaux et en services sociaux sont à prévoir. L’injection des sommes dans les services sociaux et de santé doivent être considérées comme des investissements et non des dépenses.
En cette Journée mondiale de la justice sociale, les acteurs présents à la conférence de presse ont appuyé la Campagne « Pour une société juste » du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Parmi les organisations présentes à cette activité, notons, plusieurs organismes communautaires membres du GASP, la CDC Haute-Yamaska, le CSSS Haute-Yamaska, la CSN, la FTQ, la TROCM, M. Bonnardel, député provincial de Granby, M. Robert Riel, conseiller municipal de la ville de Granby et Edgar Villamarin, attaché politique du bureau du député fédéral M. Réjean Genest.
Pour sa part, le GASP constate bien peu de progrès depuis l’adoption de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale et craint des pertes considérables dans la mouvance politique actuelle. Ainsi, pour le GASP une société plus juste doit inévitablement passer par le respect de l’engagement du gouvernement de combattre la pauvreté en agissant en cohérence avec celui-ci et en augmentant considérablement les moyens du futur Plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale, celui de 2010-2015 tirant à sa fin. Localement, plusieurs mesures concrètes pourraient permettre aux ménages à faible revenu de sortir de leur situation, notamment en doublant l’offre de logements sociaux et du programme de suppléments au logement (PSL), en augmentant le revenu des personnes à faible revenu (salaire minimum et aide sociale), en réduisant les critères d’admissibilité à l’aide sociale et en rehaussement le financement des organismes communautaires.
Revue de presse de l'activité du 20 février 2015 :
25 février 2015 - Journée mondiale de la justice sociale : Article « Pour une société plus juste : Le GASP appelle à la cohérence », paru dans Le Plus.
20 février 2015 - Journée mondiale de la justice sociale : Article « Craintes et inquiétudes au sein du GASP », paru dans GranbyExpress.
21 février 2015 - Journée mondiale de la justice sociale : Article « Une dénonciation à l’unisson des mesures d’austérité budgétaire gouvernementales », paru dans l'Écho de la Haute-Yamaska.