Groupe Actions Solutions Pauvrete;;

  • Le GASP
    • Historique
    • Mission
    • Fonctionnement
    • Membres >
      • Liste des membres
      • Adhésion et renouvellement
      • Collaborateurs
    • Conseil d'administration
    • Coordination
    • Document de présentation du GASP
    • Rapports d'activités
  • Comités
    • Comité Itinérance
    • Comités Nuit des sans-abri
    • Comité Sécurité alimentaire
    • Groupe Actions Logement-Habitation
    • Comité Logements-études
    • Comité aide sociale
    • Comité travaux compensatoires
    • Comités politiques, ponctuels et antérieurs
  • Espace presse
    • Communiqués du GASP
    • Revue de presse
  • Publications
    • Mémoires, avis, publications
    • Nouvelles du GASP
  • Événements
    • Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté
    • Nuits des sans-abri
    • Prix STOP Pauvreté - Journée Mondiale de la Justice sociale
    • Activités de ressourcement
    • Mobilisations sociales et campagnes nationales
  • Documentation
    • Plan provincial de lutte contre la pauvreté
    • Bottin des ressources « J'AI BESOIN D'AIDE...»
    • Haute-Yamaska et Québec
    • Ressources d’aide en Haute-Yamaska
    • Pauvreté/exclusion sociale/préjugés
    • Logement-habitation
    • Itinérance
    • Sécurité alimentaire
    • Éducation
    • Inégalités sociales
    • Engagement citoyen
  • Nous joindre
  • Charte d'engagement pour une société inclusive et pacifique

Semaine de sensibilisation à
la nuit des sans-abris, virtuelle du 12 au 16 octobre 2020

Semaine de sensibilisation à
la nuit des sans-abris virtuelle du 12 au 16 octobre 2020

Pour la première fois, dû à la pandémie, la nuit des sans-abris, telle que nous la connaissons n’aura pas lieu cette année. Pour la sécurité de chacun, il n’y aura pas de rassemblement au parc Miner à Granby.
Compte tenu des circonstances, nous n’avons eu d’autres choix que de se réinventer, c’est pourquoi nous vous offrons la semaine de sensibilisation à la nuit des sans-abris virtuelle du 12 au 16 octobre 2020.
Chaque jour du nouveau matériel, textes, poèmes, montages vidéo, en lien avec l’itinérance.
Nous serons sur Facebook, Instagram et Twitter, suivez-nous!


Picture
Picture
Picture
Les Capsules
Témoignage

Je m’appelle Tyler*. J’ai 22 ans. Je suis originaire de Montréal. Il y a quelques années, j’étais un jeune de la rue.
Je suis fils unique. Je n’ai jamais connu ma mère. Elle est décédée quand elle m’a mis au monde. Avant son décès, mon père travaillait comme dentiste. Il avait sa propre clinique dentaire. Quand ma mère est morte, mon père n’allait vraiment pas bien. Il est devenu dépressif. Notre médecin de famille l’a mis en arrête de travail. Pendant sa dépression, il a commencé à boire. Selon lui, l’alcool venait apaiser la douleur qu’il vivait… Il disait aussi que c’était son activité préférer, ça et ridiculiser son fils unique.
J’avais des bonnes notes à l’école, malgré les conflits à la maison. Je participais à tous les sports et je faisais du bénévolat. J’avais un plan de carrière. J’avais des amis. J’aimais l’école. J’étais heureux.
À l’âge de 16 ans, je suis parti de chez mon père. Je me souviens comme si c’était hier. Mon père avait bu plus qu’à l’habitude. Il était soul. Ce soir-là, il était devenu violent. Il m’avait frappé dans les côtes à grand coups de poing. Il me disait que j’étais responsable de la mort de ma mère. Je pensais mourir tellement la douleur était présente. C’est à ce moment-là que j’aie décidé de partir de chez moi.
J’ai passé trois ans et demi à dormir à des places différentes. À chaque jour, je devais trouver une nouvelle place. Au début, je dormais chez des amis jusqu’au moment où ils m’ont mis dehors parce qu’ils voulaient que je paie leur dope. La réalité, c’est que je suis parti de chez mon père avec aucune cenne. J’ai donc commencé à dormir dehors. Je dormais souvent sur les bancs de parcs. Parfois, j’allais me réchauffer dans un Tim Horton la nuit. C’était pas facile.
Je n’aurais jamais imaginé vivre comme un sans-abri.
Je n’ai jamais voulu vivre comme ça.
J’ai vu des choses que je n’aurais jamais pensé voir à mon âge. J’ai rencontré des mauvaises personnes qui m’ont abusé psychologiquement et sexuellement. Je consommais des drogues dures… Tsé… Pour oublier la vie de marde que j’avais. Je mentais, je volais, je menaçais, je frappais des gens pour survivre. Je me ramassais avec pleins de ticket parce que je dormais dans les parcs ou pour mes vols dans les épiceries. Dès mon jeune âge, je me prostituais pour pouvoir manger, dormir dans un endroit chaud ou juste me laver. C’est à ce moment que j’ai commencé à consommer de la drogue plus forte. J’avais un mal de vivre. Je voulais juste oublier ma vie…
J’aurais jamais cru vivre ça.
J’essayais juste de survivre.
Un jour, je dormais dans le parc Lalancette, à Montréal. Il faisait froid et il pleuvait à l’averse. Au loin, j’ai vu un homme qui se promenait avec son parapluie. Il est venu me voir. Il s’est présenté et il m’a écouté. IL A PRIT LE TEMPS DE M’ÉCOUTER. Est-ce que tu réalises la chance que j’aie eu à ce moment-là? Depuis presque quatre ans, je croisais des gens dans les rues. Tous m’ignoraient. Pendant tout ce temps, je n’avais pas eu une vraie conversation avec une personne. Depuis presque quatre ans qu’on ne m’avait pas demandé comment j’allais et si j’avais besoin d’aide. Ça m’a fait un bien fou. Il m’a aidé à trouver un centre d’hébergement dans la Ville, à l’Auberge du cœur l’Escalier.
J’étais tellement reconnaissant qu’on puisse enfin m’écouter. Avoir enfin un droit de parole. Pouvoir enfin exprimer mon mal être à quelqu’un.
Au bout de deux ans au centre d’hébergement, j’ai cessé ma consommation de drogue. J’avais un suivi individuel avec une intervenante en toxicomanie. J’avais aussi l’aide d’un travailleur de rue.
C’est terrifiant de revenir dans la vie normale.
J’ai pu terminer mon secondaire. J’ai réussi mon permis de conduire. Je me suis relocalisé à Granby. Je suis à ma dernière année de mon DEP, en électricité. J’utilise toujours des ressources pour m’aider dans mon cheminement. Je suis resté en contact avec Giles, l’homme qui m’a aidé dans le parc.
Tout pour dire, que si vous croisez une personne sans domicile fixe. Ne l’ignorer pas. Un simple bonjour, un simple sourire ou juste votre écoute nous fait du bien.
 
*Nom fictif
Devenir itinérant, est-ce un choix?
 
Nous avons tous été confrontés au problème de l’itinérance dans notre vie, et ce de diverses façons.  On a pu être à la rue, vivre des difficultés qui auraient pu nous y amener, avoir été sollicités par des gens à la rue, avoir observé ou entendu parler d’itinérants, avoir été témoins de situations de personnes qui se promènent d’une place à l’autre, etc.  On ne peut pas se cacher que ce problème en est devenu un de société et il ne s’améliore pas avec le temps, et ce bien au contraire.  Même si on tente d’aider ces gens, qu’on instaure des programmes et des ressources pour leur venir en aide, la situation progresse malheureusement.  Je vous invite à répondre à une question importante : Devenir itinérant, est-ce un choix?  Ou si vous voulez, fait-on le choix d’être à la rue?
 
Plusieurs répondraient oui et non.  Non, puisque diverses problématiques peuvent mener des gens à la rue (consommation, difficultés financières, santé mentale, etc.).  Oui, parce que certains décident de vivre à la rue, puisqu’ils cadrent moins bien avec la structure de la société par exemple.  Mais est-ce qu’ils ont vraiment choisi?  Est-ce qu’ils se sont dits petits, moi dans la vie je veux être dans la rue?  Même s’ils ne cadrent pas bien avec la société, qu’ils sont d’une certaine façon des marginaux, n’ont-ils pas tenté à plusieurs reprises de bien entrer dans le moule?
 
Probablement qu’ils ont tenté de s’intégrer à la société à plusieurs reprises et probablement qu’ils n’ont pas vraiment choisi d’être des itinérants, d’être à la rue.  Ils sont sûrement bien conscients qu’ils ne cadrent pas bien avec la société.  D’ailleurs, ils ont souvent été rejetés bien des fois (dans leurs relations interpersonnelles, familiales, sociales et au travail) et ont vécu de multiples échecs.  Comme tous, ils se voyaient un avenir (famille, emploi, etc.), mais à travers les difficultés rencontrées de la vie, ils se sont retrouvés à la rue et ont souvent perdu espoir en la société.  Je ne dirais donc pas qu’ils ont choisi d’être à la rue, mais plutôt que la vie les y a amenés, qu’ils se sont adaptés à leur situation et comme le changement est difficile, ils l’ont maintenue.  C’est un fait qu’on peut tomber rapidement à la rue, mais la réinsertion à la société peut être d’autant plus longue et un travail souvent de longue haleine et qu’on doit effectuer étape par étape.
 
Pour pallier au problème de société de l’itinérance, des organismes de Granby (Auberge sous mon toit, Entr’Elles, Groupe Actions Solutions Pauvreté, Impact de rue, MHPD Le Passant, Partage Notre-Dame et Transition pour Elles) se sont donnés un mandat d’aider ces personnes à se sortir de la rue.  À chaque année, ils organisent une nuit des sans-abris afin de sensibiliser la population au problème.  Cette année, en raison de la pandémie, elle n’aura malheureusement pas lieu.  Cependant, les organismes répondent toujours présents pour répondre à l’appel à l’aide des sans-abri, que ce soit pour leur fournir un toit, de la nourriture ou/et du soutien moral.  Étape par étape, nous allons les aider à s’en sortir ou du moins faire évoluer leur situation vers un mieux-être.
 
 
Manon
Intervenante pour MHPD Le Passant

L'itinérance pour un stagiaire débutant
Chaque personne de ce monde a un passé, nous vivons malgré les petits malheurs que la vie apporte. Ces épreuves sont souvent difficiles. Pour certains ça va être la perte d'une personne, pour d'autres ça va être un divorce. Il existe énormément de situations qui peuvent amener une personne à être vulnérable face au quotidien. Et sans avoir le choix, une partie de ces gens se retrouvent à la rue, sans endroit où passer la nuit. Nous devons, alors, faire face à l'itinérance.
Hier, aujourd'hui et demain, des dizaines de personnes se retrouvent dans la rue. Nous disons que la vie humaine est importante, mais pourtant nous décidons que parfois c'est plus simple de se fermer les yeux et d'ignorer la personne qui nous quête un peu de sous. On se dit "la prochaine fois, je vais lui en donner", "il va y avoir d'autres personnes qui vont l'aider", mais au final, si tout le monde se dit la même chose, qui va l'aider?
Je suis stagiaire dans le domaine du travail social. J'ai commencé mes études avec la pensée que l'itinérance n'était pas un choix de la personne, car non ce n'est pas totalement un choix de vivre avec le stress de savoir où passer la nuit, où trouver du linge chaud pas trop cher pour passer l'hiver, où trouver à manger parce que ça fait deux jours que j'ai rien dans le ventre. Non, ce que je pensais: c'est notre société qui choisit de passer à côté de leur réalité, de se plaindre à la police qu'ils troublent la paix, de les juger de pas réussir à se trouver un emploi. J'espère encore me tromper. Je suis nouvelle dans le domaine et, encore, j'en ai à apprendre.
Chaque année, une nuit est dédiée à sensibiliser et informer la population de la réalité de sans-abri. Chaque région du Québec souhaite faire un petit quelque chose pour aider les gens en situation d'itinérance. Il y a, par exemple, la cueillette de denrées non périssables, les soupes populaires ou les marches de sensibilisation. Cette année c'est différent, on ne peut faire de rassemblement, mais nous tentons tout de même de faire un petit quelque chose et de sensibiliser les personnes de nos alentours. Tout ce que nous voulons c'est que cette fois quelqu'un va se retourner et dire “J'ai le goût d'aider" et que le monde ouvre les yeux sur cette réalité et devient proactif dans l'aide aux itinérants sans jugement et dans le respect de ceux-ci.
L'itinérance existe et mérite de trouver de sa voix!

Itinérance en temps de pandémie
Être itinérant (ou le terme actuel sans domicile fixe), vivre dans la rue, n'est pas chose facile. Nous en sommes tous conscients et personne ne choisit d'emblée cette situation.  Tous les jours, ces êtres humains  se demandent ce qu'ils vont manger aujourd'hui et où ils vont dormir ce soir. Cette situation ne s'est pas améliorée en temps de pandémie, et ce bien au contraire.
Revenons à la période de confinement où il nous a été demandé de rester chez nous, de sortir seulement pour les commissions essentielles ou même encore mieux, se faire livrer nos choses à la maison. Imaginez la situation pour une personne à la rue! Où peut-elle aller pour être en sécurité? Elle avait peu d'options. Elle pouvait continuer de dormir à différents endroits (connaissances, famille, à la rue), et ce en se mettant à risque et en mettant à risque les gens près d'elle. Elle pouvait se trouver un refuge ou un centre d'hébergement (encore ici avec des gens pouvant être à risque). Même cette option n'était souvent pas disponible, car certains centres ont dû fermer leur porte afin de protéger leur clientèle du moment. Elle pouvait, encore, se trouver une chambre ou un logement, mais ce difficilement, car il n'y avait plus de visites de logement. Tout se faisait virtuellement, ce qui compliquait les choses pour une personne n’ayant pas accès à un ordinateur et à internet.
Déjà qu'il lui était difficile avant la pandémie de subvenir à ses besoins essentiels (dormir, manger, boire et avoir un toit). Imaginez en temps de pandémie! Juste s'hydrater devenait pénible! Les restaurants étaient souvent fermés ou ouverts seulement au service à l'auto, les toilettes publiques fermées temporairement, ce qui devenait difficile de se procurer de l'eau et de s'abreuver. Plusieurs autres exemples pourraient être mentionnés, mais passons maintenant à la difficulté vécue par les centres d'hébergement. La plupart ont eu à réfléchir à la situation, ouvrir leur porte à de nouvelles personnes (tout en mettant à risques leurs résidents du moment) ou protéger leur clientèle en n'admettant personne temporairement.
Pour la maison d'hébergement Le Passant, un entre-deux a été fait. Nous sommes restés ouverts pour les gens de notre région, afin de ne pas les laisser à la rue. Les gens de l'extérieur ont plutôt été référés aux ressources de leur région. Ainsi, nous avons tenté de protéger nos résidents en limitant la clientèle, tout en essayant d'aider nos gens à la rue. Un travail de sensibilisation a également été fait pour bien informer nos résidents, des risques encourus en sortant de la maison. Cependant, ce n'est souvent pas facile de demander à des gens habitués aux grands espaces et à se promener d'une place à l'autre, de rester à l'intérieur où ils peuvent s'y sentir enfermés. Un jour, une personne m'a dit pourquoi vivre dans une maison? Pour elle, c'était comme de vivre en cage.
Le Passant a aussi offert des services qui avaient été coupés, puisqu’habituellement nous prônons l'autonomie de nos résidents en les référant plutôt au bon service (service d'employabilité, d’accès à internet, d’aide psychologique, d’aide dans la gestion des émotions ...). On a donc tenté d'aider nos usagers le mieux possible pour compenser à ces manques, en modifiant un peu notre travail en cette période de stress pour tous. Pour conclure, on se tient prêt à affronter une deuxième vague et à accueillir des gens de notre région dans le besoin. Ainsi, nous pourrons combler le besoin de sécurité que tout être humain a.
 
Manon
Intervenante pour MHPD Le Passant

Témoignage
Je me nomme Chantal B., j'ai 57 ans et je suis sobre depuis 11 mois.
Voici mon histoire... Aussi loin que je me rappelle, je n'ai jamais eu une enfance heureuse, mais plutôt difficile et violente. À l'âge de 12 ans, ma vie de petite fille bascule à la suite d'un viol collectif commis dans une danse pour les 12- 14 ans. Les dépositions, la cour, les procédures juridiques et mes séjours en famille d'accueil ont fait que j'ai grandi trop vite...
S'en est suivi, 43 années de consommation, plus d'une vingtaine de thérapies à travers le Québec, des centres de désintoxication, des séjours en hébergement pour violence conjugale, des tentatives de suicide, des overdoses, bref, un enfer sur terre...
J'ai appris vite à me débrouiller et à travailler pour subvenir à mes besoins. J'ai eu 2 enfants et lors de ma première grossesse, j'ai arrêté de consommer. Je voulais être un modèle pour ma fille. Quelques années après ma deuxième grossesse, mes parents deviennent famille d'accueil pour mes propres enfants, je suis incapable de subvenir à leurs besoins...
Aujourd'hui, les choses reprennent tranquillement leur cours... je pense à moi, je ne veux plus me sacrifier pour les autres, j'ai perdu beaucoup de choses pendant les dernières années et j'ai encore la peur de perdre, mais au moins j'ai trouvé mon chez-moi. Transition pour elles, est la première vraie maison de ma vie; j'ai trouvé un endroit chaleureux, je dors la porte de ma chambre débarrée, le store de ma fenêtre est constamment ouvert et j'ai retrouvé le goût de peindre.
Je me souhaite pour mon futur de vivre en paix, de trouver mon logement et de continuer à être stable. Je continue mon cheminement et mes suivis. Je retisse des liens avec mes enfants et mon petit-fils. Si moi j'ai été capable de surmonter tout ça, d'autres le sont aussi...

Montages photos/vidéo
Picture
Picture
_____________________________________________________________________________________________________________________________

ÉVÉNEMENTS
Les Nuits des sans-abri en Haute-Yamaska

Vendredi 20 octobre 2017
On a tous un rôle à jouer, lequel ?
​

Picture
Picture
Picture

Affiche de la Nuit des sans-abri à Granby 2017
Tract recto 2017
​
Tract verso 2017

Nuit des sans-abri de Granby, de 18h à minuit, au Parc Miner « On a tous un rôle à jour, lequel ? ». Beau temps, mauvais temps. Une omelette géante sera servie gratuitement vers 19h30.  
- Événement Facebook de la Nuit des sans-abri de Granby 2017
- Événement logé sur le site national des Nuits des sans-abri du Québec
- Événement logé sur events.in

Nuit des sans-abri de Waterloo, de 18h à minuit, au Parc du Centenaire «  On a tous un rôle à jour, lequel ? ».
- Événement Facebook de la Nuit des sans-abri de Waterloo 2017
​
- Affiche de la Nuit de Waterloo 2017

Article « LA NUIT DES SANS-ABRIS EST DE RETOUR À GRANBY ET WATERLOO », paru sur M105.

Article « Nuit des sans-abri: des vigiles à Granby et à Waterloo », paru dans La Voix de l'Est. 


Communiqué « NUITS DES SANS-ABRI DE GRANBY et WATERLOO : On a tous un rôle à jouer, lequel ? »

Merci de votre participation à la Nuit des sans-abri à Granby et à Waterloo !

Détails à venir en fin août ! ​Tenez-vous au courant de nos activités en aimant notre page Facebook en cliquant ici.

Vous trouverez sur cette page :
1) Mise en contexte
2) Les Nuits des sans-abri en Haute-Yamaska

1) Mise en contexte

La Nuit des sans-abri vise à sensibiliser la population à la situation de pauvreté, de désaffiliation sociale, d’itinérance et de détresse qui confronte de plus en plus de Québécoises et de Québécois. Depuis 1989, à chaque automne, plusieurs personnes passent la nuit dans la rue en signe de solidarité et par souci de démontrer concrètement les conditions précaires, souvent intenables, des gens qui s’y confrontent au quotidien. Ils sont des milliers au Québec à se retrouver face à cette situation. Vivre dans la rue n’est pas un choix.

Depuis 1997, l’événement se tient simultanément aux quatre coins du Québec. Cette année encore l’objectif consiste à recréer ce moment unique de solidarité et de sensibilisation pour tous ceux et celles qui exigent une place équitable au sein de notre communauté. Des gens de plus d'une trentaine de municipalités du Québec prennent la rue pour dénoncer la pauvreté et invitent la communauté à manifester sa solidarité envers les sans-abri.


Découvrez les différentes Nuits des sans-abri organisées à travers la province avec une foule d'informations utiles sur le site www.nuitdessansabri.com. 

Restez en contact avec les différentes Nuits sur Facebook en cliquant ici (aimez la page pour garder contact).


Pourquoi une Nuit des sans-abri ? Parce que le nombre de personnes en situation d'itinérance (à savoir les personnes utilisatrices des services qui leurs sont dévolus) dans la région, ne cessent d’augmenter selon les statistiques de deux ressources à Granby : l’Auberge sous mon toit et le Passant ;

 Parce que l’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de s’accroître, selon Statistique Canada. En 2004, les 5% les plus riches gagnaient 25% des revenus totaux déclarés par les Canadiens cette année-là. En 1992, c’était 21% ;

 Parce qu'une politique en itinérance telle que proposée par le Réseau de Solidarité itinérance du Québec est réclamée par les groupes communautaires œuvrant auprès des sans-abri.

 
2) Les Nuits des sans-abri en Haute-Yamaska
 
Description

Depuis 2003, le Groupe Actions Solutions Pauvreté organise, le 3e vendredi du mois d’octobre, une activité de sensibilisation sur l’itinérance intitulée La Nuit des sans-abri de Granby. Cette activité vise à sensibiliser la population à la situation de pauvreté, de désaffiliation sociale, d’itinérance et de détresse qui confrontent de plus en plus de Québécoises et de Québécois. Depuis 1989 au Québec, à chaque automne, plusieurs personnes passent la nuit dans la rue en signe de solidarité et par souci de démontrer concrètement les conditions précaires, souvent intenables, des gens qui s’y confrontent au quotidien. Ils sont des milliers au Québec à se retrouver face à cette situation.

Plus 35 villes organisent une Nuit des sans-abri au Québec. Vivre dans la rue n’est pas un choix. Cet événement sera ouvert à tous, autant pour les familles que pour les personnes seules. Plusieurs acteurs du milieu communautaire, les élus des trois paliers du secteur politique sont pareillement invités.


Pour connaître le détail des Nuits des sans-abri en Haute-Yamaska de cette année, retournez en haut de page où vous trouverez les affiches et des liens pertinents.

ACTIVITÉS PRÉCÉDENTES 

Bilan de l'événement en 2016 :

Article « Nuits des sans-abri : réconfort sous la pluie », paru dans GranbyExpress.

Capsule et nouvelle « Nuits des sans-abri: 410 personnes présentes en Haute-Yamaska », paru sur les ondes et le fil d'actualités de M105.

Article « Une plongée dans le quotidien des itinérants », paru dans la Voix de l'Est.

Appel à la solidarité : campagne de financement 2016 du Comité national de la Nuit des sans-abri - Merci de votre soutien

Événement Facebook de la Nuit des sans-abri de Waterloo

Article : Quelques heures dans le froid en soutien aux sans-abri paru dans GranbyExpress.
​ 

Documentaire de Carl Desbiens sur l'itinérance tourné à la Nuit des sans-abri de Waterloo à la Télé communautaire de Waterloo, émission Perspectives
​

Consultez notre revue de presse, nos communiqués et nos rapports d'activités pour connaître le détail des activités antérieures réalisées par ce comité.

Vidéo Les Alter Citoyens à la nuit des sans abri 2015


Merci au comité organisateur des deux Nuits des sans-abri à Granby et Waterloo, aux collaborateurs et aux nombreux bénévoles !

​


  • Le GASP
    • Historique
    • Mission
    • Fonctionnement
    • Membres >
      • Liste des membres
      • Adhésion et renouvellement
      • Collaborateurs
    • Conseil d'administration
    • Coordination
    • Document de présentation du GASP
    • Rapports d'activités
  • Comités
    • Comité Itinérance
    • Comités Nuit des sans-abri
    • Comité Sécurité alimentaire
    • Groupe Actions Logement-Habitation
    • Comité Logements-études
    • Comité aide sociale
    • Comité travaux compensatoires
    • Comités politiques, ponctuels et antérieurs
  • Espace presse
    • Communiqués du GASP
    • Revue de presse
  • Publications
    • Mémoires, avis, publications
    • Nouvelles du GASP
  • Événements
    • Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté
    • Nuits des sans-abri
    • Prix STOP Pauvreté - Journée Mondiale de la Justice sociale
    • Activités de ressourcement
    • Mobilisations sociales et campagnes nationales
  • Documentation
    • Plan provincial de lutte contre la pauvreté
    • Bottin des ressources « J'AI BESOIN D'AIDE...»
    • Haute-Yamaska et Québec
    • Ressources d’aide en Haute-Yamaska
    • Pauvreté/exclusion sociale/préjugés
    • Logement-habitation
    • Itinérance
    • Sécurité alimentaire
    • Éducation
    • Inégalités sociales
    • Engagement citoyen
  • Nous joindre
  • Charte d'engagement pour une société inclusive et pacifique